jeudi 13 décembre 2012

Compte rendu de mission



Mission sur Terroirs Sahariens : Oasis Tighmert, Guelmin, Tafraoute - du 24 au 28 novembre 2012 



Participants : G. Michon, A. Adam (ex-stagiaire SENTIMIEL)
Ligne budgétaire : GRED-G.Michon
Objectifs et avancées/résultats :
1/ Suites du projet SENTIMIEL
Finalisation de l’interview biographique des apiculteurs; Suivi d’une transhumance du rucher depuis l’oasis vers des terroirs à Euphorbia regis-jubae; Observation d’une innovation récente montrant bien le caractère dynamique et inventif des apicultures locales (fabrication de « ruches-tronc » en tronc de palmier telles qu’observées lors de la visite collective des apiculteurs dans les Cévennes en Mai 2012); Enquête sur l’innovation en train de se faire
Discussion sur la valorisation du mémoire de A. Adam sur l’hybridation des savoirs apicoles et les enseignements qu’on peut en tirer sur la domestication des abeilles avec un développement théorique sur les « modèles » de domestication présents au Maroc, deux articles possibles (à discuter avec L. Amzil et R. Simenel).
2/ Enquête sur les stratégies locales et provinciales de développement des produits de terroir des oasis du Sud (suite aux rencontres faites au Salon de Taroudant). Enquête auprès du Président de la Commune d’Asrir sur le « Cluster des Oasis du Sahara », (une association fédératrice des coopératives), expérience destinée à faciliter la valorisation, la promotion et la commercialisation des produits des terroirs sahariens (38 produits sélectionnés, tous issus de coopératives, féminines pour la plupart), de la montagne au désert
3/ Élaboration d’un protocole d’enquêtes sur le tourisme en camping-car dans le Sud
Dans les mois qui viennent, une première série d’entretiens sera menée (1) auprès des propriétaires de campings (sur un périmètre Tafraoute / Sidi Ifni / Guelmin / Amtoudi / Tata ; (2) auprès de la population des sites visités, en ciblant les commerçants, les giteurs et autres propriétaires d’hôtels et les coopératives d’artisanat local : (3) auprès des autorités locales, en particulier celles qui sont en charge du développement touristique ; (4) auprès des touristes eux-mêmes. Ce programme est à affiner avec les chercheurs qui ont manifesté un intérêt sur la thématique (M. Berriane, B. Moizo, S. Boujrouf) ; Examiner la possibilité de placer un ou deux étudiants en stage sur ce thème (problème : il faut que cela se fasse pendant la saison de la migration des camping-cars : de janvier à avril !)

jeudi 29 novembre 2012

L'école chercheurs du LMI - 2012

 Le LMI MediTer a organisé à Marrakech entre les 11 et 19 octobre 2012 une  École chercheurs sur "Terroirs et patrimoines ruraux méditerranéens au XXIe siècle : entre idéologie, projets et réalités de terrain"

Les présentations de cette école peuvent être consultées en ligne. Cliquer ici

vendredi 23 novembre 2012

LANCEMENT DU SEMINAIRE GENERAL DU LMI MediTer



Le Laboratoire Mixte International MediTer  : Environnement, Patrimoines, Développement 

organise 

un séminaire général de recherche en SHS sous le thème

 « Les intérieurs du Maroc. Organisations sociales, configurations territoriales et gestion des ressources rurales : entre permanences et adaptations ».

La première session aura lieu le 17-12-2012
à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Rabat
Amphithéâtre Al Idrissi
à partir de 9h  

 

mardi 20 novembre 2012

Mission du 17 au 18 novembre 2012 : 1er Salon International de Développement des Arrière-Pays à Taroudant




Participants : G. Michon et A. Adam
Objectifs : documenter la tenue du 1er Salon International dédié aux Arrière-pays dans le cadre d’une étude à venir sur « Foires à thèmes et Salons des produits de terroir »
 « Dédié à la promotion et au développement des arrière-pays marocains, cet événement est conçu comme un espace de rencontres, d’échanges et de débats entre les acteurs du tourisme, de l’artisanat et des produits du terroir. Outre la valorisation des nombreuses richesses des arrière-pays, l’objectif est de fédérer l’ensemble des acteurs concernés autour d’un projet commun de développement durable, à même de contribuer au désenclavement des arrière-pays du Maroc.
Face à ce défi, les organisateurs du Salon ont souhaité mettre en lumière trois produits, véritables leviers de développement économique et social : le tourisme responsable, l’artisanat solidaire et les produits du terroir.
Le Salon s’inscrit ainsi pleinement dans les objectifs exprimés aussi bien dans la Vision 2020 pour le développement stratégique du tourisme que la Vision 2015 pour la promotion de l’artisanat national et le Plan Maroc vert. »
Le Salon était organisé autour :
- d’un espace conférences : séances plénières et ateliers thématiques avec la participation des acteurs institutionnels et privés, d’experts nationaux et internationaux autour des grands enjeux de développement des arrière-pays.
- d’un espace exposition dédié à la promotion et à la valorisation des produits d’arrière-pays, Cette exposition mettait en avant huit « territoires touristiques »: Souss Sahara Atlantique ; Maroc Méditerranée ; Marrakech Atlantique ; Maroc Centre ; Cap Nord ; Centre Atlantique ; Grand Sud Atlantique ; Atlas Vallées.

lundi 19 novembre 2012

COMPTE-RENDU DE LA REUNION DE BILAN ANNUEL 2012 DU LMI MEDITER




Date : Mardi 13 novembre 2013, à Rabat

9H00 – 13H00
Réunion  des Chefs d’équipe des Unités de recherches : Mohamed BERRIANE et Geneviève Michon (direction LMI) ; Bernard MOIZO (GRED), Romain SIMENEL (LPED), Mohamed ADERGHAL (E3R), Saïd BOUJROUF (LERMA)

I Gouvernance du LMI Méditer: bilan du fonctionnement 2012 et propositions d’amélioration pour 2013

1. Point sur l’état des relations de travail entre chercheurs et entre unités de recherche; points à capitaliser et axes d'amélioration ; les enjeux du partenariat pour le LMI Méditer à l’horizon 2014

1.1. Enjeux du partenariat

L’évaluation du LMI en 2014, côté IRD, reposera sur notre capacité à mobiliser des synergies pour la rédaction d’articles en commun et la réponse à appel d’offres. Il faut donc envisager dès aujourd’hui de façon systématique un gros effort de co-publication dans des revues internationales. Les institutions marocaines sont d’accord avec cette proposition. Nous avons insisté sur la nécessité d'avoir des perspectives de publications pour chaque programme et terrain. A l’avenir, il sera donc important de penser missions et stages en cotutelle en fonction des possibilités de co-publication.

1.2. Stages

- Produits du stage : Les stages menés en 2012 dans le cadre du LMI devaient donner lieu à des Working Paper. Cette clause n’a pas été respectée. A l’avenir, les stages financés par le LMI devront donner lieu à une proposition de publication, c'est-à-dire à UN ARTICLE en co-publication entre le stagiaire et ses encadrants. Si cette condition n’est pas respectée, les encadrants se verront refuser le financement de leurs stagiaires l’année qui suit
- Gestion administrative du stage : tout stage d’étudiant français financé par le LMI ou se situant dans le cadre du LMI doit donner lieu à une convention qui implique nos partenaires. La solution la plus simple est d’établir une convention entre l’établissement du stagiaire, la représentation IRD à Rabat et  l’Université marocaine d’accueil. Les stagiaires marocains feront aussi l’objet d’un avenant à la convention d’établissement du LMI
Cette année, présence de nombreux stagiaires marocains disponibles pour 2013

1.3. Disponibilité et engagement des chercheurs

Certaines difficultés en 2012 sont dues à un manque de disponibilité ou de motivation des chercheurs. Dans le contexte contraint qui est le notre, disponibilité et motivation doivent être renforcées sur plusieurs points :

- Les projets de recherche ou de missions partagées doivent être mis au point conjointement, l'initiative pouvant venir des deux français comme marocains. Ces projets peuvent soit s’inscrire dans l’un ou l’autre des projets et thématiques retenus dans le portefeuille de projets, soit proposer de nouvelles pistes
- Une action engagée doit être menée à terme, y compris sur le plan organisationnel, administratif et institutionnel, par celui (ou ceux) qui engage sa responsabilité. Si des difficultés surgissent, il est important de savoir nommer des remplaçants
- Il faut veiller à communiquer avec nos gestionnaires suffisamment en avance (missions, dépenses, conventions) : voir plus loin (réunion du CG)

2. Communication interne : résolutions prises pour améliorer la communication à l’intérieur du LMI

2.1. Les instruments de la communication :

- La plaquette du LMI, ébauchée à l’occasion de l’Ecole-Chercheurs, mise en page par Nathalie Finot, a été révisée au cours de la réunion. Elle sera imprimée d’ici la fin de l’année
- Le blog est au point mort depuis trop longtemps : Mohamed Berriane va travailler à résoudre les problèmes techniques pour le rendre actif et interactif. Dès qu’il sera activé, nous demanderons aux chercheurs de vérifier qu’ils sont bien inscrits, et les inviterons à le nourrir (notes et réflexions, informations sur les missions et les projets en cours)
- Le site internet du LMI a été préparé par Nathalie Finot, l’ébauche est en cours d’examen par M. Berriane et G. Michon, elle sera transmise à l’ensemble du LMI pour approbation dans le courant du mois de novembre pour une mise en ligne avant la fin de l’année
Une lettre trimestrielle d’information sera mise en place en 2013

2.2. Améliorer la circulation des informations

- Initiatives de recherche et de partenariat : toute initiative personnelle ou collective (montage de projet en réponse à AAP, demande de collaboration extérieure sur tel ou tel point, visite de chercheur, etc…) doit faire l’objet d’une communication à l’ensemble du LMI dès sa conception, et un bilan doit être envoyé à l’ensemble du LMI sur son issue.
- Missions : toute mission relevant des thématiques du LMI (qu’elle soit ou non financée par le LMI) doit faire l’objet d’une information préalable à l’ensemble des collègues, ainsi que, au retour, d’un rapport d’une page ou plus indiquant : lieux, dates, participants, objet et thématiques, résultats (si pertinent).

- Stagiaires : répercuter à l’ensemble du LMI les demandes de stage suffisamment à l’avance, proposer des sujets de stage en cotutelle dans nos master, penser aux conventions suffisamment à l’avance

3. Modalités de fonctionnement des organes de gestion (direction, comité de gestion) et outils mis en place : comment les rendre efficaces ?

3.1. Conseil scientifique
Mise à jour des membres du CS (voir liste en annexe) et préparation d’un courrier aux intéressés pour valider leur accord et fixer une première réunion annuelle

3.2. Comité de Gestion
Décision de réunir le CG 3 fois par an (il n’y a eu que deux réunions en 2012) avec consultation électronique chaque fois qu’une décision budgétaire inédite (non validée dans la planification budgétaire de début d’année) doit être prise

II. Approbation du plan proposé pour le rapport 2012,
III. Discussion de la demande budgétaire 2013 avant soumission au Comité de Gestion
IV. Autres :

Projet du Réseau EGS pour 2012 : proposition de coordination par Romain Simenel et Mohamed Aderghal, pour l’organisation d’un séminaire portant sur la comparaison Maghreb/Machrek dans la continuité de la thématique du séminaire du LMI Mediter         

14H30 – 17H00
En présence des membres du Comité de gestion en face à face et par Visio conférence : Mohamed BERRIANE et Geneviève Michon (direction LMI) ; Nathalie FINOT (GRED), Eloïse GRANSAGNE (LPED), Saïd DAHRAOUI (IRD Maroc), Bernard MOIZO (GRED), Romain SIMENEL (LPED), Lahoucine AMZIL (E3R), Saïd BOUJROUF et Mohamed ALIFRIQUI (Marrakech) ; Absent excusé : Patrick BAUDOT (LPED, MI) ; en présence de Benoit LOOTVOET, représentant de l’IRD à Rabat

Benoit Lootvoet nous fait part de son souhait à participer à cette réunion au vu des sujets abordés. Il nous informe aussi du souhait de la DGDS de voir les représentants plus impliqués dans la gouvernance des LMI.
Benoit Lootvoet revient sur la nécessité de mieux gérer notre relation aux personnels de la représentation qui sont nos gestionnaires :

- Nécessité d’informer la représentation sur les projets et missions des chercheurs suffisamment à l’avance (normalement trois semaines à l’avance pour les missions)
- Nécessité d’informer la représentation sur les stages d’étudiants suffisamment à l’avance et d’établir des ordres de déplacement pour permettre la régularisation des indemnités de terrain
- Ne plus avoir recours aux régularisations de missions a posteriori : les stagiaires ou les chercheurs qui sont défrayés sur le budget du LMI doivent être en possession d’un ordre de mission délivré par la représentation ou par les gestionnaires des unités impliquées AVANT la tenue de la mission
- En référer au représentant pour trouver une solution acceptable à des situations délicates
- La discussion porte aussi sur la nécessité d’informer les partenaires marocains suffisamment à l’avance sur la tenue des missions de France, et de passer par une convention qui les implique directement pour ce qui est des stages d’étudiants français.

I. Bilan financier 2012 
Discussion sur l’utilisation du reliquat budgétaire et approbation du plan de dépenses :
- Régularisation de la mission d’Anaïs Rondier (1800 €), de l’implication d’Hélène Salomé et des étudiants de Marrakech dans l’organisation de l’Ecole-Chercheur (respectivement 600 € et 500€)
- Mission collective en Corse (9 chercheurs et thésards du LMI) : environ 9000 €
- Séminaire du LMI (4000 €)
- Aide à la co-publication (1000 €)
- Mission Acacias et Cactus décembre (600 €)
- Achat matériel pour LERMA : 2 ordinateurs portables, 2 GPS de randonnée

II. Budget prévisionnel 2013  (voir en pièce jointe)
Demande budgétaire et argumentaire : discussion globale
Détail des dépenses à programmer en terme de recherche (missions, missions collectives, ateliers d’écriture d’articles scientifiques, co-publication, traduction d’articles), de formation (stages et thèses).

III. Gestion
Répartition des tâches entre la Représentation, le GRED et le LPED : le budget du LMI est géré en priorité par la représentation IRD, mais GRED et le LPED peuvent avoir à gérer des opérations ponctuelles comme cela s’est passé pour l’Ecole-Chercheur.